Dossier progressif - Héroïne et polyconsommation

 

Eve est une jeune femme de 24 ans, célibataire.
Dans ses antécédents, abus sexuels à 11 ans, consommation de tabac dès l'âge de 12 ans, rapidement associée à des consommations régulières de cannabis puis d'alcool.
Elle décrit ses premières consommations comme un moyen de faire partie d'un groupe, d'être acceptée, ou de gérer son stress et ses crises d'angoisse associées à des reviviscences.
Elle a quitté sa famille à 16 ans et a débuté l'usage d'héroïne qui a été rapidement consommée quotidiennement, d'abord injectée puis plutôt fumée en raison des nombreux abcès liés aux injections. Elle a essayé à plusieurs reprises d'arrêter l'héroïne, en vain, en raison de l'état de manque et des symptômes de sevrage.
Ses quelques ressources dont le RSA servent à l'achat d'héroïne et d'autres produits, mais sont insuffisantes si bien qu'elle "deale" régulièrement de l'héroïne et du cannabis.
Elle ne travaille pas et ne fait pas grand chose au cours de ses journées, elle reste la plupart du temps enfermée dans un petit appartement dont elle ne paie plus le loyer depuis 3 mois.
Sortir même pour faire ses courses est compliqué. Les lieux publics l'angoissent. Elle consomme souvent plus que prévu, et lorsqu'elle n'a pas suffisamment d'héroïne, elle compense par la prise de paracétamol-codéine 400/20 mg (20-30 comprimés par jour) et/ou de tramadol (10 comprimés à 50 mg par jour), et augmente ses consommations quotidiennes d'alcool (jusqu'à 70 cl par jour de Vodka à 37,5° bus en 2 heures), de diazépam (40 à 60 mg/j) et de cannabis (10 à 15 joints par jour) pour s'apaiser et dormir. L'usage de cocaïne est plus rare, seulement le week-end.

 

 

Questions :15
Tentatives permises :Illimité
Disponible :Toujours
Taux de réussite :100 %
Navigation inversée :Non autorisé