Question:
Question 1. Parmi les propositions suivantes concernant l’étiologie de la crise convulsive laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ?
Démence alcoolique
Hydrocéphalie à pression normale
Marchiafava Bignami
Syndrome de sevrage en alcool
Carence en vitamine PP
Réponse:
Une heure après son arrivée aux urgences, le patient présente à nouveau une convulsion généralisée
Question 2. Parmi les propositions suivantes concernant les causes à évoquer devant une crise convulsive chez un patient dépendant laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ?
Hypoglycémie
Hématome intra-cérébral
Épilepsie
Syndrome pseudo-bulbaire
Neuropathie optique
Question 3. Quelles sont les complications possibles d’un syndrome de sevrage en boissons alcooliques ?
Crises convulsives
Delirium tremens
Syndrome extrapyramidal
Hyperthermie supérieure à 39°C
Paralysie oculo-motrice
Question 4. Vous engagez un traitement du syndrome de sevrage à l’alcool. Parmi les signes cliniques suivants lequel(lesquels) est(sont) doivent vous alerter sur la gravité du syndrome
Zoopsies
Catalepsie
Ataxie
Désorientation temporo-spatiale
Acouphènes
Question 5. Parmi les propositions de traitement suivantes quels sont les traitements indispensables à la bonne conduite du traitement de sevrage en boissons alcoolisées
Antipsychotiques en première intention
Vitamine B12
Benzodiazépines
Antalgiques
Vitamine B1
Après 48 d’heures d’hospitalisation la phase de sevrage physique est passée et vous reprenez sa biographie. Il a été en foyer d’accueil à 4 ans sa mère étant décédée à l’âge de 40 ans. Une de ses sœurs est décédée de malformation cardiaque, une autre est en institut médico-éducatif pour poly malformations et retard mental. Quant à lui il a eu beaucoup de difficultés pour apprendre à l’école : il sait lire et écrire mais a des difficultés pour le calcul et est vite perdu dans la gestion des actes administratifs. Il a fait plusieurs tentatives de suicide alors qu’il était alcoolisé et a été hospitalisé quelques fois en milieu psychiatrique.
Encéphalopathie de Gayet Wernicke héréditaire
Maladie de Wilson
Syndrome d’alcoolisation fœtal
Carences affectives précoces
Maladie de Korsakoff
Il quitte le service des urgences avec un rendez vous pour le centre de soins d’accompagnement et de prévention en Addictologie le plus proche de son domicile. Il ne se rendra pas à ce rendez vous et vous le recevez quelques jours plus tard à nouveau aux urgences avec des idées noires persistantes. Depuis votre dernière rencontre il a diminué ses consommations d’alcool, sort moins, ressent une tristesse de l’humeur, se sent ralenti (ne fait plus les tâches qu’il faisait auparavant), dort mal et n’arrive pas à retrouver l’appétit. Depuis votre dernière rencontre sa compagne est partie le laissant seul.
Lors de votre entretien, le patient présente des idées suicidaires persistantes scénarisées par pendaison (il a installé la corde dans le grenier), qu’il ne critique pas.
Question 7. Face au risque suicidaire de ce patient, quelle est votre évaluation du risque suicidaire parmi les propositions suivantes ?
Risque élevé
Urgence faible
Urgence élevée
Dangerosité faible
Dangerosité élevée
Question 8. Vous décidez de lui proposer une hospitalisation dans un service de psychiatrie. Il refuse toute hospitalisation
Que faites-vous parmi les propositions suivantes ?
Vous le laissez rentrer à son domicile le temps qu’il soit motivé
Vous l’hospitalisez en soins à la demande d’un tiers en urgence
Vous l’hospitalisez en soins à la demande d’un représentant de l’état
Vous l’hospitalisez en médecine interne
Vous le laissez rentrer à son domicile avec un rendez vous au CSAPA dans une semaine
Vous avez hospitalisé le patient en service de psychiatrie à la demande d’un tiers en urgence. Vous traitez le syndrome de sevrage à l’alcool avec un traitement adapté. Après huit jours d’hospitalisation l’humeur du patient est améliorée et il demande de l’aide pour sa dépendance à l’alcool. Vous dépêchez l’addictologie de liaison à son chevet
Lors de cette rencontre, il se plaint principalement de craving à l’alcool.
Question 9. Quel traitement pharmacologique au long cours peut être proposée pour l’aider à maintenir l’abstinence à l’alcool ?
Diazepam
Baclofène
Disulfirame
Acamprosate
Meprobamate
Le médecin addictologue lui a prescrit du Baclofène qui a montré son efficacité pour maintenir son abstinence quelques temps. Depuis quelques semaines il a repris des consommations épisodiques. Il demande au médecin traitant son avis sur la possibilité d’une consommation controlée à faible risque
Question 10. Que peut répondre le médecin à une telle demande ?
Il n’y a pas d’alternative thérapeutique à l’abstinence
Une consommation contrôlée est possible chez les personnes anciennement dépendantes
Une consommation à faible risque serait une consommation de 2 unités standard par jour
Une consommation controlée à faible risque serait une consommation de 10 unités standard par semaine
Il est possible d’avoir une consommation controlée à faible risque avec une aide pharmacologique
Question 11. Parmi les traitements pharmacologiques suivants lesquels ont l’autorisation de mise sur le marché dans l’indication de réduction des consommations ?
Nurofène
Naltrexone
Suboxone
Nalméfène
Pour aider le patient à maintenir une consommation controlée à faible risque vous lui prescrivez du nalmefène qu’il prend le soir. Quelques mois plus tard, son médecin traitant lui prescrit du tramadol en raison de douleurs lombaires persistantes. L’imagerie est normale, ces douleurs sont liées à des efforts dans le cadre d’un déménagement récent.
Vous le retrouvez aux urgences avec des douleurs abdominales, des frissons, rhinorrhée, larmoiements, nausées, vomissements.
Question 12. Parmi les hypothèses diagnostiques suivantes laquelle(lesquelles) retenez vous ?
Il souffre d’une gastroentérite
Il souffre d’un syndrome de sevrage aux opiacés
Il souffre d’une pancréatite aiguë
Il souffre d’un syndrome grippal
Il s’agit d’un trouble factice (pathomimie)