Question:
Qu'est-ce que la consommation déclarée d'alcool ?
elle se mesure en verre standard
elle permet d'évaluer la dépendance
elle se mesure en unité internationale (UIA)
elle évalue les consommations journalières
elle n'est valable que pour les consommations de boissons fortement alcoolisées
Réponse:
Le patient vous explique que sa consommation d'alcool quotidienne moyenne est constituée de 6 apéritifs pris au restaurant avec une demi-bouteille de vin matin et soir. Qu'elle est sa consommation déclarée d'alcool (CDA) ?
130 g/jour
13 unités internationales d'alcool
60 g/jour
8 prises par jour
130 mg/jour
Commentaire : 6 verres standards au restaurant + 1 bouteille de vin / j (soit 7 verres) = 13 verres / j ou 130 g d’alcool pur
Sa consommation déclarée d'alcool est de 130 g d'alcool par jour (13 UIA). Il s'inquiète alors de savoir s'il est dépendant. Parmi les items suivants, quels sont ceux qui évoquent une dépendance ?
syndrome de sevrage physique
désir puissant de prendre de l'alcool (craving)
poursuite de la consommation malgré des conséquences nocives
début précoce de la consommation dans l'adolescence
tendance à consommer des alcools forts
Vous interrogez votre patient pour rechercher des signes de sevrage. Quels sont les signes de sevrage à l'alcool ?
constipation
somnolence
nausées, vomissements
sueurs
bradycardie
Le patient n'envisage pas un arrêt total de l'alcool. Il préfère diminuer progressivement sa consommation, vous lui proposez de le suivre régulièrement. Quels marqueurs biologiques vous paraissent utiles au suivi alcoologique de ce patient ?
hémogramme
gamma-GT
transferrine desialylée
vitamine B1
TSH, T4
Après 2 mois de suivi, sa consommation d'alcool n'est pas modifiée. Il vous raconte qu'il a eu un accident de la route après une consommation excessive. Dans le cadre du bilan général vous interrogez le patient sur des consommations associées. Il déclare fumer 20 cigarettes par jour et a tenté à plusieurs reprises d'arrêter. Votre interrogatoire cherche à évaluer le niveau de dépendance au tabac de votre patient. D'après le test de Fagerström, quels sont les critères qui participent à l’évaluation de la dépendance physique ?
Le nombre de cigarettes fumées par jour
La difficulté de s'abstenir de fumer dans les endroits où c'est interdit
Le délai entre le réveil et la première cigarette fumée
Le type et la marque des cigarettes
L’ajout d’un filtre sur la cigarette
Le patient a des antécédents familiaux de cancer colique. Parmi les cancers suivants, quels sont ceux dont le risque de survenue est augmenté par le tabagisme ?
Cancer bronchopulmonaire
Cancer du Larynx
Cancer du colon
Cancer de l’œsophage
cancer du bas appareil urinaire
Cancer de l'estomac
Vous pratiquez une mesure du CO (monoxyde de carbone) dans l’air expiré qui donne un résultat de 23 ppm (parties par million). Sachant que la demi-vie du CO est de 4 à 6 heures, que lui diriez-vous sur son intoxication ?
Un arrêt immédiat conduirait son taux de CO à 0 ppm en 4 à 6 heures
La valeur de 23 ppm n’est due qu’à la pollution citadine
Un exercice sportif quotidien permettrait d’annuler cette valeur
Cette valeur reflète sa consommation tabagique
Le CO a une meilleure affinité pour l’hémoglobine que l’oxygène (O2)
Vous concluez que votre patient a une dépendance mixte alcoolo-tabagique. D'autre part, une prise en charge ambulatoire de sa consommation d'alcool s'est révélée être inefficace. Il est d'accord pour un double sevrage que vous décidez de faire en hospitalisation. Pour prévenir un accident de sevrage à l'alcool, vous prescrivez :
un traitement antidépresseur
une hydratation
une benzodiazépine
de la vitamine B1
un morphinique
traitement antidépresseur
des benzodiazépines
des morphiniques
Votre prescription comporte de la vitamine B1. A propos de l'apport de vitamine B1 dans le sevrage alcoolique :
elle prévient la survenue d'un syndrome de Gayet-Wernicke
elle est indispensable avant toute perfusion glucosée
elle prévient la survenue d'un syndrome de Korsakoff
elle permet de diminuer la dose de benzodiazépine
elle prévient la myélinolyse centropontine
Quelle est la durée recommandée du traitement du sevrage d’alcool par benzodiazépine ?
1 à 3 jours
5 à 10 jours
3 à 5 semaines
1 à 3 mois
supérieur à 3 mois
Le sevrage se déroule de façon satisfaisante mais le patient se plaint de troubles du sommeil. Parmi les éléments suivants lesquels peuvent favoriser un trouble du sommeil (difficulté d'endormissement ou réveil précoce) ?
syndrome dépressif
consommation chronique d'alcool
syndrome anxieux
encéphalopathie alcoolique
traitement par la vitamine B1
Quel trouble du sommeil contre-indique la prescription de benzodiazépine ?
Trouble de l’endormissement
Syndrome d’apnée du sommeil
Réveils nocturnes fréquents
Insomnie de la dépression
Syndrome des jambes sans repos
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