Question:
Devant ce tableau, quelle(s) est (sont) la(les) hypothèse(s) diagnostique(s) que vous pouvez évoquer ?
Consommation excessive de boissons alcoolisées
Hépatite virale B ou C
Lithiase biliaire
Hépatite médicamenteuse
Foie métabolique
Réponse:
Parmi les explorations suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) pertinente(s) pour faire le diagnostic étiologique de ces perturbations ? (une ou plusieurs bonnes réponses possibles)
Recueil de la consommation déclarée d'alcool du patient
Dosage de la transferrine desialylée (CDT)
Sérologies virales B et C (ag Hbs, ac anti Hbc, ac anti Hbs, ac anti VHC)
Elastométrie hépatique
Scanner hépatobiliaire
Parmi les outils suivants, lequel ou lesquels est (sont) validé(s) pour le dépistage du mésusage d'alcool en population générale? (une ou plusieurs bonnes réponses possibles?
Questionnaire AUDIT
Questionnaire ADOSPA
Questionnaire DETA
Consommation déclarée d'alcool
Questionnaire Fagerström
Le patient déclare consommer deux verres de vin le midi (au restaurant, un quart = 25 cl) et le soir à la maison, et un demi au bar avant de rentrer du travail. Le weekend, il prend en plus un apéritif anisé à tous les repas. Une à deux fois par mois, il lui arrive d'avoir une soirée plus arrosée le weekend, deux apéritifs pour commencer, 4 à 5 verres de vin au repas. Il pense boire de façon très raisonnable, la plupart de ses connaissances consommant plus, et il n'a jamais eu de remarques de quiconque sur ces consommations. Il admet qu'il est peut être supérieur à la limite légale pour conduire quand il rentre de ces soirées, mais il a eu une fois un contrôle où il était à la limite, et il ne se sent pas dérangé. Il n'a jamais consommé d'alcool pour démarrer une journée. Il fume du tabac depuis l'âge de 18 ans et il ne prend pas de drogues illicites.
En supposant que les verres décrits par le patient correspondent à des verres standards, à combien quantifiez-vous la consommation moyenne du patient, en verres par semaine ?
Moins de 15
16-25
26-35
36-45
plus de 45
A combien est le score DETA du patient?
0
1
2
3
4
Quel diagnostic portez-vous, concernant la consommation d'alcool du patient, en première intention ?
Usage à très faible risque
Usage à risque
Usage nocif
Dépendance
Dépendance physique
Le patient est également un fumeur de tabac depuis l'âge de 18 ans.
Parmi les explorations suivantes à la recherche de pathologies reliées à ce terrain alcoolotabagique, la(es)quelle(s) est (sont) nécessaire(s) en première intention ?
Interrogatoire ciblé à la recherche de signes fonctionnels ORL
Examen ORL en nasofibroscopie
Dosage de la lipase
Dosage du Taux de Prothrombine (TP)
Radio pulmonaire debout de face
Quelle(s) recommandation(s) allez vous faire à ce patient ? (une ou plusieurs bonnes réponses possibles)
Arrêt des alcools forts
Abstinence totale et définitive d'alcool
Ne pas consommer de boissons alcoolisées dans la semaine
Pas plus de 5 verres standards par jour
Pas plus de 3 verres standards par jour
Quelle(s) proposition(s) thérapeutique(s) vous paraît(raissent) devoir être proposée(s) à ce patient ?
Traitement par Acamprosate
Benzodiazépine à demi-vie longue, à doses dégressives sur une semaine maximum
Intervention thérapeutique brève
Accompagnement de type psycho-social en ambulatoire
Sevrage court hospitalier
Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) fait (font) partie d'une intervention thérapeutique brève ?
Expliquer ce qu'est un verre standard
Informer sur les risques actuels qu'encourt le patient s'il poursuit sa consommation d'alcool
Fixer pour le patient un objectif quantifié de consommation à ne pas dépasser
Proposer un suivi psychothérapeutique
Proposer un menu des actions possibles, en laissant le choix au patient
demander au patient de fixer un objectif quantifié de sa consommation et non pas fixer pour lui un objectif
Trois mois après, le patient revient en consultation. Il a tardé à faire le bilan biologique de contrôle prescrit, qui revient perturbé de façon identique. En effet le patient a initialement diminué sa consommation, puis il a vite repris ses habitudes antérieures, d'autant que des soucis au travail l'ont rendu stressé. Le patient est déçu de ne pas avoir réussi à diminuer, il est inquiet quant à ses perturbations biologiques, il se sent fatigué, en manque d'énergie, et il a du mal à se motiver à faire des choses. Il a remarqué à plusieurs reprises que lorsqu'il essayait de ne pas consommer, il y pensait et avait des envies plutôt fortes d'alcool.
Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) en faveur d'un syndrome de dépendance à l'alcool ?
La consommation au-delà des limites recommandées
L'échec de la réduction des consommations alors qu'il le souhaitait
L'existence d'une symptomatologie anxiodépressive
L'association au tabagisme
La présence d'envies fortes de boissons alcoolisées.
Quel(s) est(sont), parmi les propositions suivantes, le(s) traitement(s) et thérapie(s) validé(s) dans l'alcoolodépendance ? (une ou plusieurs bonnes réponses possibles)?
Les thérapies cognitives et comportementales
La psychanalyse
Les médicaments "addictolytiques" type acamprosate, naltrexone et nalmefène
Les antidépresseurs de type IRS (inhibiteur de la recapture de la sérotonine)
L'entretien motivationnel
Le patient fume une dizaine de cigarettes par jour depuis ses 18 ans. Il fume les premières en fin de matinée, et son score de Fagerström est à deux. Il se dit qu'il serait bon d'arrêter de fumer, mais il ne s'en sent pas capable à l'heure actuelle.
Quelle technique validée est spécifiquement adaptée à ce stade pour le tabagisme du patient ?
Entretien motivationnel
Intervention brève
Thérapie comportementale
Traitement par substituts nicotiniques
Acupuncture
Quelques mois plus tard, le patient a fortement réduit sa consommation d'alcool avec un suivi régulier, et il est revenu dans les limites des recommandations. Son bilan hépatique se normalise. Il souhaite maintenant arrêter définitivement le tabac.
Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
C'est contre-indiqué car trop tôt par rapport à sa diminution de l'alcool.
On peut lui proposer des substituts nicotiniques
La varenicline ne doit pas être utilisée en première intention
L'auriculothérapie a donné des résultats intéressants dans les études randomisées
La cigarette électronique est recommandée pour l'aide au maintien de l'abstinence
Le patient a débuté un traitement par substitut nicotinique transdermique. Après une semaine, il revient vous voir et vous avoue fumer encore deux à trois cigarettes malgré le patch.
Devez-vous arrêter la substitution, du fait du risque d'overdose de nicotine ?
oui
non