Question:
Un état d'intoxication alcoolique aiguë :
est une urgence médicale
est une urgence psychiatrique
peut entraîner des troubles du comportement
peut entraîner une hyperthyroïdie
peut entraîner des actes médico-légaux
Réponse:
A propos du diazépam (benzodiazépine), quelle(s) est (sont) les affirmations exactes ?
est contre-indiqué en cas de diabète de type 2
est contre-indiqué en cas de myasthénie
a une action anxiolytique
a une action sédative
a une action anti-productive
Ce patient va bénéficier d'une évaluation addictologique. A quel moment est-il préférable de la demander ?
à l'entrée du patient
à distance de l'alcoolisation alcoolique aiguë
l'évaluation ne sera pas nécessaire
au moment de l'état d'alcoolisation aiguë
lorsque l'alcoolémie sera à 1 g/l
L'évaluation addictologique est effectuée à distance de l'alcoolisation aiguë. Quelle(s) est(sont) la(les) modalités de prise en charge addictologique initiale ?
évaluation des consommations déclarées d'alcool
évaluation de la demande du patient
évaluation de la mise en place d'un suivi addictologique
évaluation de l'observance du suivi psychiatrique
évaluation des comorbidités psychiatriques
Lors de l'évaluation, vous mettez en évidence que le patient consomme quotidiennement de la bière, du vin et du whisky. Il présente ce type de consommation depuis environ un mois. Il consomme en moyenne 8 canettes de bière de 33 cl à 5 degrés par jour, 33 cl de vin blanc à 11 degrés et 1 bouteille de whisky de 70 cl à 40 degrés par jour.
A quelle quantité d'alcool pur par jour correspond approximativement cette consommation ?
59
159
359
259
559
Contenu d'alcool d'une boisson : degré d'alcool pur dans la boisson * volume (en litre) * 8
Ici : ((8*0,33)*5*8) + (0,33*11*8) + (0,7*40*8) = 358,64 grammes d'alcool pur/jour.
Toujours lors de l'évaluation, vous apprenez que le patient présente des difficultés à contrôler sa consommation, qu'il ressent le besoin de boire davantage pour éprouver le même plaisir qu'auparavant, qu'il se désocialise progressivement à cause de ses consommations d'alcool et qu'il a des envies importantes d'alcool au cours de la journée.
Quel diagnostic évoquez-vous?
un syndrome de dépendance à l'alcool
un usage nocif d'alcool
un usage à faible risque d'alcool
un usage festif d'alcool
un usage à risque d'alcool
Le patient n'est pas demandeur d'un temps d'hospitalisation dans le cadre de la prise en charge du syndrome de dépendance à l'alcool. Par contre, il accepte l'idée d'un suivi ambulatoire. Que pourra-t-il comporter ?
la mise en place d'un suivi infirmier
la mise en place d'un travail motivationnel
la mise en place d'un suivi médical
l'arrêt immédiat du diazépam
la poursuite d'un suivi psychiatrique
Si le patient avait accepté une hospitalisation en addictologie pour un sevrage de l'alcool, quelle(s) mesure(s) aurai(en)t été mise(s) en place en début d'hospitalisation?
un réajustement de la posologie de diazépam selon l'état clinique
une vitaminothérapie B1
une mise en place d'un traitement antidépresseur
une hydratation orale
un arrêt de l'alcool
Le patient a fumé 1 paquet/j pendant 30 ans. Dans la fumée du tabac, quelle est la principale substance responsable de la dépendance ?
l'acétone
l'ammoniac
la nicotine
le monoxyde de carbone (CO)
le pyrène
Tous les composés listés font partie des 5000 substances retrouvées dans la fumée de cigarette.
Vous avez noté que le patient souffrait également d'un trouble anxieux généralisé. A quoi correspond ce trouble ?
à une détresse morale ressentie par le patient
à la peur de parler en public
à la présence d'une anxiété excessive survenant la plupart du temps
à la survenue de cauchemars réguliers
à une difficulté de contrôler les préoccupations anxieuses
Vous revoyez ce patient aux urgences 1 mois après. Il ne s'est pas rendu au suivi prévu et consomme toujours les mêmes quantités d'alcool.
Il est, cette fois-ci, adressé aux urgences par son médecin traitant car il a vomi du sang rouge 2 heures auparavant.
Quelle(s) est(sont) votre(vos) hypothèse(s) diagnostique(s)?
hémorragie sur ulcère gastrique
repas avec des betteraves
rupture de varices oesophagiennes ou cardiotubérositaires
hémorragie sur ulcère duodénal
gastrite hémorragique
Quel examen complémentaire vous aidera à faire le diagnostic?
une endoscopie digestive haute
un scanner thoracique
une échographie abdominale
une échographie des troncs supra-aortiques
une radiographie thoracique
Dans l'attente du diagnostic positif, quelle est votre attitude thérapeutique devant ces vomissements hémorragiques ?
vitaminothérapie par voie IM
antibioprophylaxie
inhibiteurs de la pompe à protons par voie IV
diazépam par voie IV
octréotide par perfusion continue
Les épisodes d’hémorragie digestive par rupture de varices oesophagiennes chez les patients cirrhotiques se compliquent fréquemment d’une infection bactérienne. 30 à 50 % des malades atteints de cirrhose présentant une hémorragie digestive haute ont ou vont développer une infection au cours de l’hospitalisation. Les infections bactériennes aggravent le pronostic.
Une antibioprophylaxie systématique réduit significativement la mortalité. Elle repose sur une quinolone (norfloxacine) ou une céphalosporine de 3e génération pour 7 jours.
Concernant la cirrhose hépatique :
elle peut se compliquer d'une hémorragie digestive en rapport avec l’hypertension portale (rupture de varices oesophagiennes et/ou gastriques)
à un stade précoce une cirrhose est asymptomatique
toutes les hépatites chroniques , quelles qu’en soient les causes, peuvent aboutir à la constitution d’une cirrhose lorsque leur évolution est prolongée
une stéatose peut être associée à la cirrhose
elle est définie histologiquement par une désorganisation diffuse de l’architecture hépatique, avec une fibrose annulaire délimitant des nodules d’hépatocytes, appelés nodules de régénération
Après résolution de l'épisode hémorragique, ce patient accepte une hospitalisation dans l'unité d'addictologie de votre hôpital. En plus du sevrage de l'alcool, il souhaite bénéficier d'un sevrage tabagique. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant la prise en charge de ce sevrage tabagique en 1ère intention ?
un sevrage tabagique est contre-indiqué si un sevrage de l'alcool est en cours
ce patient peut bénéficier de la mise en place de substituts nicotiniques oraux
ce patient peut bénéficier de la mise en place de varénicline
ce patient peut bénéficier de la mise en place de bupropion
ce patient peut bénéficier de la mise en place d'un dispositif transdermique (patch)
Le bupropion est ici contre-indiqué car le sevrage de l'alcool est en cours. Le bupropion est contre-indiqué dans les cas de sevrage de l'alcool datant de moins de 6 mois.
La varénicline n'est pas contre-indiquée en cas d'insuffisance hépatique, mais l'est si la clairance de la créatinine est < 30 ml/mn, elle sera plutôt proposée en seconde intention.