Question:
Q01. Concernant l'usage de cocaïne chez cette patiente, indiquez les items corrects
la patiente souffre d'une forme sévère d'un trouble de l'usage de cocaïne
il faut systématiquement rechercher une comorbidité psychiatrique
le trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité concerne 50% des usagers de cocaïne
l'usage de cocaïne entraîne une tachypsychie, une bradycardie et un myosis
l'usage chronique de cocaïne n'entraine pas de syndrome de sevrage en l'absence du produit
Réponse:
Q02. Concernant l'usage de cannabis chez cette patiente, indiquez les items corrects
la patiente souffre d'un trouble de l'usage du cannabis
il faut rechercher un trouble anxieux comme un syndrome de stress post traumatique
il n'existe pas de dépendance physique avec le cannabis
les troubles cognitifs surviennent pour des doses supérieures à celles consommées par la patiente
le cannabis peut induire un "bad trip" sous forme d'attaques de panique
Q03. Concernant le mécanisme d'action des produits consommés par la patiente, indiquez les bonnes réponses
seuls les produits addictifs psychostimulants activent le circuit de la récompense
la cocaïne entraine la plus forte élévation de dopamine dans le circuit de la récompense
la consommation répétée de cocaïne induit un état dysphorique chronique
le cannabidiol est le principe actif addictogène du cannabis
la cocaïne et le cannabis sont des produits dépressogènes
Q04. Concernant les caractéristiques des produits consommés par la patiente, indiquez les bonnes réponse
la cocaïne fumée est plus addictive que la cocaïne consommée par voie nasale
le pic de cocaïne est plus rapide lorsqu'elle est injectée plutôt que fumée
la durée d'action de la cocaïne est de 5 à 10 heures
la résine de cannabis est la forme de cannabis la plus chargée en THC et la plus toxique
cocaïne et cannabis peuvent tout deux induire des troubles psychotiques transitoires
Q05. Concernant la symptomatologie thoracique, vous réalisez un électrocardiogramme et d'autres investigations en raison des éléments suivants :
la cocaïne peut induire un syndrome coronarien
la cocaïne peut induire un trouble du rythme cardiaque
le cannabis peut induire un syndrome coronarien
le cannabis peut induire un trouble du rythme cardiaque
le cannabis peut induire une embolie pulmonaire
Q06. Concernant les troubles du sommeil de cette patiente :
l'usage de cocaïne le soir induit une insomnie mais le sevrage lors d'un usage chronique entraine une hypersomnie
le cannabis favorise l'endormissement mais le sevrage lors d'un usage chronique induit une insomnie
la sieste doit être supprimée ou raccourcie à 20 minutes
le coucher doit être avancé, si besoin à l'aide d'un médicament avec des propriétés anti-histaminiques
il faut renforcer les benzodiazépines du soir
Q07. Indiquez les complications possibles liées à l'usage de cocaïne telle qu'elle est actuellement consommée par la patiente
nécrose de la cloison nasale
crise convulsive
syndrome respiratoire aigu par hémorragies alvéolaires
bronchospasme
infections virales de type VIH, VHB et VHC
Q08. Concernant le traitement du trouble de l'usage de cocaïne, quelles stratégies validées pouvez-vous proposer à la patiente ?
N-acétyl-cystéine à visée anti-craving (indication AMM)
topiramate à visée anti-craving (indication AMM)
traitement de la comorbidité psychiatrique
thérapie cognitivo-comportementale
approches de réduction des risques et des dommages
Q09. Indiquez les complications possibles liées à l'usage de cannabis tel qu'il est actuellement consommé par la patiente
le syndrome amotivationnel est spécifique du trouble de l'usage du cannabis
la quantité de goudron produite par un joint est inférieure à celle d'une cigarette
la toxicité liée à la combustion peut être supprimée par l'utilisation d'un vaporisateur
le cannabis est un facteur d'aggravation de la cirrhose hépatique
le cannabis est un facteur de risque de cancer bronchopulmonaire
Q10. Concernant le trouble de l'usage de cannabis, quelles stratégies pouvez-vous proposer à cette patiente ?
vous considérez que son état clinique justifie une hospitalisation
vous proposez une substitution nicotinique
vous proposez un traitement anxiolytique de type cyamémazine
vous proposez de rétablir les rythmes de base
vous proposez de renforcer les benzodiazépines
Q11. Auparavant, les week-end pouvaient être fortement alcoolisés. En associant différents produits, que risque la patiente ?
l'association d'alcool et de cocaïne entraine la formation de cocaéthylène
l'association d'alcool et de cocaïne a une toxicité cardiologique supérieure à l'usage de cocaïne seule
l'association d'alcool et de cocaïne a une toxicité neurologique supérieure à l'usage de cocaïne seule
la consommation chronique d'alcool diminue le phénomène de tolérance aux benzodiazépines
la consommation de cocaïne et de fluoxétine augmente le seuil épileptogène
Q12. Les troubles du comportement alimentaire de cette patiente surviennent plusieurs fois par semaine. Indiquez les réponses exactes
la patiente souffre d'hyperphagie boulimique
la patiente souffre de boulimie
les mécanismes sont proches de ceux des addictions
il existe une confusion entre les signaux émotionnels, d'anxiété et de faim
ils peuvent être associés à des troubles du contrôle des impulsions
Seulement une dizaine de jours après le début de la prise en charge ambulatoire, notamment en rétablissant le sommeil et en aidant la patiente à réduire les consommations de cocaïne et de cannabis, le score d'anxiété et de dépression n'est plus que de 9 et 8 (normale < 7). Le craving pour la cocaïne a baissé mais reste encore bien présent.
Q13. Concernant le craving de cette patiente, indiquez les réponses exactes
c'est un critère diagnostique du DSM-IV et de la CIM-10
c'est un facteur prédictif de la rechute
c'est une cible thérapeutique
son déclenchement est associé à des situations et à des émotions particulières
il diminue en cas de reprises des consommations
Q14. Concernant la prise en charge non pharmacologique du craving, indiquez les réponses exactes
changer les routines de vie diminue le craving
l'activité physique augmente le craving
la privation de sommeil diminue le craving
la pleine conscience augmente le craving
les thérapies cognitivo-comportementales diminuent le craving
Q15. Concernant l'évolution du trouble de l'usage de cocaïne de la patiente, indiquez les réponses exactes
une fois les consommations bloquées, le craving ne dure que quelques jours
sans accompagnement, le risque de rechute est inférieur à 50% dans l'année
l'existence d'une comorbidité psychiatrique n'intervient pas dans le pronostic
les transferts d'addiction sont rares comparativement aux autres addictions
toutes les autres propositions sont fausses