Question:
vit en couple
est agité
ne verbalise pas de critique du geste suicidaire
n’exprime pas de souffrance
avait prémédité son geste
Réponse:
Quelle est votre conduite à tenir ?
vous respectez son choix et l’orientez vers le médecin traitant
vous respectez son choix et lui prescrivez un traitement antidépresseur
vous l’hospitalisez sous contrainte
vous le sédatez et le faites conduire aux urgences
vous faites un entretien familial à visée thérapeutique
Le patient est réévalué après une nuit passée aux urgences, par le psychiatre de garde. Il s’agit d’un brigadier de police de 45 ans. Il dit être triste depuis plus d’un mois. Il n’a plus goût à rien et a du mal à se lever le matin pour aller travailler. Il est envahi d’idées suicidaires et ne voit pas d’issue à sa situation. Il ne critique toujours pas ce qui s’est passé la veille (« c’était la meilleure solution »). Sa femme rapporte qu’il a déjà fait une tentative de suicide il y a un an, là aussi dans un contexte d’ivresse. Son médecin traitant, consulté à cette époque, lui avait prescrit un traitement par benzodiazépine.
Parmi les signes suivants, lequel (lesquels) est (sont) un (des) critère(s) diagnostique(s) de l’épisode dépressif caractérisé présent(s) dans l’observation ?
tristesse
incurie
anhédonie
rationalisme morbide
athymormie
Parmi les signes suivants, lequel (lesquels) serai(en)t à rechercher pour évaluer le risque suicidaire ?
situation financière difficile
antécédents familiaux de tentative de suicide
enfants à charge
annonce récente d’une maladie
méticulosité
Mr X. a accepté d’être hospitalisé en service de psychiatrie générale. Au bout de quelques heures dans le service, l’équipe fait appel à l’interne de garde en raison d’une agitation lorsqu’il est seul dans sa chambre. Le patient tient aussi des propos incohérents adressés à un certain "Robert" qui n'est pas présent dans la chambre. Il pense être chez ses parents et se trompe sur la date du jour. Il se plaint de cafards qu'il aurait vus sur le haut des draps de son lit.
Parmi les propositions suivantes concernant l’état actuel du patient, laquelle (lesquelles) vous parai(ssen)t juste(s) ?
syndrome confuso-onirique
syndrome démentiel
pré-delirium tremens
sevrage en alcool compliqué
syndrome paranoïde
Parmi les symptômes suivants, lequel (lesquels) est (sont) en faveur du diagnostic de sevrage de l’alcool ?
fièvre
hypotension artérielle
polypnée
sueurs
bradycardie
En plus des éléments cliniques précédents, votre examen retrouve : fréquence cardiaque à 115 battements/mn, tension artérielle à 160/100 mm Hg, fréquence respiratoire à 30 /mn, un tremblement des membres supérieurs, des sueurs sur le front et les paumes, et la conviction effrayante de la présence d'animaux qui grouillent sous son lit.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
le score de Cushman est à 7
le score de Cushman est à 16
le score de Cushman est à 20
le patient doit être transféré en chambre de soins intensifs psychiatriques
le patient doit être transféré en chambre de soins intensifs somatiques
Parmi les mesures suivantes, laquelle (lesquelles) aurai(en)t permis de prévenir l'apparition du syndrome de sevrage en alcool ?
hydratation
prescription d'une benzodiazépine
prescription d'un antipsychotique
prescription de vitamine B1
prescription de vitamine B12
L’équipe de liaison et de soins en addictologie (ELSA) que vous avez appelée auprès du patient évalue la consommation quotidienne d’alcool à 2 bouteilles de vin à 12° par jour (une bouteille = 750 ml).
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) correspond(ent) à la consommation du patient ?
112 grammes d'alcool par jour
144 grammes d'alcool par jour
156 grammes d'alcool par jour
entre 11 et 12 unités-standards par jour
entre 14 et 15 unités-standards par jour
Parmi les traitements suivants, lequel (lesquels) est (sont) recommandé(s), en première intention, pour aider le patient à maintenir son objectif d’abstinence de l’alcool lorsqu’il sortira de l’hôpital ?
acamprosate
baclofène
disulfirame
nalmefène
naltrexone
Le patient va mieux. Sa femme vous rapporte, catastrophée, avoir découvert que son mari avait vidé les compte-épargne du couple et des enfants. Elle ne sait pas ce qu’il s’est passé. Le mari évoque alors des pertes liées à des paris hippiques. Il joue depuis 20 ans avec ses collègues. Depuis 5 ans, il semble avoir perdu le contrôle, depuis qu’il a commencé à jouer sur internet. Il a alors augmenté les sommes misées. Il espère récupérer l’argent perdu et continue donc à jouer pour cela, convaincu que la chance va tourner. Il explique qu’il a acquis une expertise dans le domaine des courses hippiques. Il ne pense qu’à ça.
Quel(s) diagnostic(s) pouvez-vous évoquer ?
jeu pathologique
épisode maniaque
démence de type frontal liée aux prises d’alcool
trouble de la personnalité antisociale
épisode délirant
Parmi les propositions suivantes, quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de jeu pathologique retrouvés dans cette observation ?
sexe masculin
droitier
policier
jeu sur Internet
troubles liés à l’usage de l’alcool
Face à cette addiction aux jeux de hasard et d’argent, quelle(s) mesure(s) préconiseriez-vous en première intention ?
psychothérapie de type cognitivo-comportementale
mesure de curatelle renforcée auprès du juge des tutelles
mesure d’interdiction volontaire de jeux auprès du ministère de l’intérieur
médicament de type antagoniste de récepteurs opiacés
médicament de type thymorégulateur
Quels sont les objectifs potentiels de la prise en charge thérapeutique ?
obtenir l’arrêt complet de la pratique des jeux
acquérir une meilleure expertise sur les paris
entraîner le patient à tester sa capacité de contrôle face aux jeux
retrouver le contrôle sur la pratique des jeux
gérer les situations à risque de jouer
Vous revoyez le patient plus de 4 ans après son hospitalisation. Avec la prise en charge que vous lui aviez proposée, il a pu stopper complètement sa pratique des jeux. Il dit que la mesure d’interdiction de casino l’a beaucoup aidé. Il est nostalgique de la période où il pouvait jouer de façon raisonnable et se demande s’il ne pourrait pas faire lever sa mesure d’interdiction de jeu. Il aimerait vérifier s’il est capable de se contrôler. Il ne ressent plus d’envie pressante de jeu.
Que lui conseillez-vous ?
le test du contrôle de soi est une situation à haut risque de rechute ; il ne faut absolument pas faire lever cette mesure
le test du contrôle de soi est une bonne façon de vérifier où on en est ; depuis le temps, il n’y a plus de risque de rechute
le test du contrôle de soi est une situation à haut risque de rechute ; il faut être prudent et se fixer des limites si on décide de rejouer
le test du contrôle de soi est une bonne façon de vérifier où on en est ; mais il devra attendre 5 ans révolus pour faire lever cette mesure
cela ne sert à rien de faire lever cette mesure ; il est impossible de retrouver du contrôle